Embrasser une ville, tenter de saisir ce qui constitue ses battements de cœur, ses contradictions. Trouver dans un texte rédigé en 1992 par Anne Bihan (journaliste et écrivaine) dans la revue Autrement, de quoi éclairer un peu l’aujourd’hui : “Refaire le monde, voilà bien l’illusion de cette ville, pourtant d’apparence plus réformiste que révolutionnaire, mais touchée depuis ses premières colères par le charme puissant de la belle anarchie. Tout en sachant écouter la voix organisatrice du mouvement syndical, et celle d’un socialisme municipal volontiers négociateur`. Saint-Nazaire en effet a longtemps réuni flammes noires et flammes rouges dans ses défilés.”
…. La photo des drapeaux est une installation de Delphine Reist dans une exposition qui porte le nom de Minimum Syndical – Galerie Mean à Penhouët.